Réalisations/architectures/Maisons

Derrière le  miroir

Imaginons que l’homme et la femme qui habitent au-delà du miroir n’aient plus rien à prouver, et ainsi n’éprouvent pas le besoin de s’afficher, qu’ils aient seulement voulu offrir au passant de la rue des Fougères une absence, le reflet des arbres, mais aussi dans le sourire d’un conte l’évocation de leur chaumière intérieure, avec sa petite fenêtre, sa porte entrouverte en trompe-l’œil, son perron ne touchant déjà plus terre

L’intérieur, comme je l’évoquai plus haut, c’est un for intérieur, un retour vers ce qu’il y a de plus antérieur en soi , les eaux chaudes d’une piscine et les vapeurs d’un hammam dans un béton pommelé, une vaste pièce doublée en panneaux de copeaux de bois, panneaux dont on fait les caisses, panneaux qui ici sont cirés avec des cires colorées, en des nuances de vert et de bleu, d’orangés, à la manière des sous-bois qui jouxtent la maison.